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 Of cheerleaders and oh man was it really a good idea (aka kyle is forever our punching bag)

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Kyle

Kyle


Messages : 122
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Of cheerleaders and oh man was it really a good idea (aka kyle is forever our punching bag)  Empty
MessageSujet: Of cheerleaders and oh man was it really a good idea (aka kyle is forever our punching bag)    Of cheerleaders and oh man was it really a good idea (aka kyle is forever our punching bag)  Icon_minitimeDim 21 Avr 2013 - 17:54

Spoiler:

Trois filles en uniforme de meneuses de claques se tenaient en ligne devant la cantine. Cette journée-là, Beth Ottis portait ses cheveux en une haute et épaisse couette de tresses noires qui dégageaient son visage ainsi qu’une partie de sa nuque. Tournée vers sa coéquipière blonde, Abby Silverman, elle était plongée avec la jeune fille dans une longue discussion.

-Okay Jean, est-ce que tu trouves que la jupe de Beth est plus courte aujourd’hui?

Le grand blond se retourna machinalement vers l’arrière, la paille de son jus en boîte coincée au coin de sa bouche.

-Peut-être bien, répondit-il. Attends, je te la visualise penchée et je t’en redonne des nouvelles.
- Hey, hey, hey, le bro-code dude, oublie pas le bro-code.
- Bon alors là, je peux regarder mais pas imaginer?
- Seulement avec une pure objectivité.

Jérôme ignora le haussement de sourcil désabusé de son meilleur ami. Il suivit plutôt du regard la cheerleader et ses deux partenaires qui se dirigeaient vers une table libre à quelques mètres de la leur. Fébrilement, il tassa Jean d’une main, ne sachant pas trop si c’était pour mieux observer Beth ou pour, peut-être, attirer son attention lorsqu’elle croiserait leur tablée. En réalité, Jérôme n’avait pas de difficultés particulières à approcher des gens qui lui étaient inconnus. Il n’avait jamais vraiment parlé à Beth, mais il partageait une classe ensemble et il savait pertinemment qu’elle savait qui il était. (Il fallait dire que Jean se trouvait aussi dans cette même classe et le duo J&J n’était pas aisé à ignorer- Jérôme devait d’ailleurs avouer qu’il en mettait parfois beaucoup, ne serait-ce que dans le but de charmer Beth avec la force dévastatrice de son humour.) Du coup, lorsqu’il prenait un peu de recul, il n’arrivait pas trop à comprendre ce qui le bloquait ainsi, pourquoi il n’arrivait pas à simplement marcher d’un pas décisif vers elle pour l’inviter une bonne fois pour toute à prendre un café ou à aller voir un film ou à se regarder amoureusement dans les yeux du haut de la tour Eiffel. Puis, Beth tournait la tête sous un certain angle, courbait ses lèvres en ce petit sourire taquin ou riait, avec toutes ses dents et ses pommettes et l’éclatement un peu ridicule de sa voix, et Jérôme se voyait frappé en plein ventre, incapable de faire un geste.
Beth Ottis le chavirait au grand complet.

-Aie, aie, sois plus doux avec moi, Jérôme, fit Jean, lointainement. Je ne suis pas comme le roseau moi; je ne plie pas, moi, je casse.

Se redressant avec une grimace, le blond perdit son expression en apercevant celle qu’abordait Jérôme. Il croisa les mains sous son menton et jeta un bref regard à Beth qui s’était assise plus loin en compagnie de ses deux amies. Elle avait passé leur table sans un regard pour eux deux.

- Sa jupe est vraiment plus courte aujourd’hui.

Les épaules de Jean s’abaissèrent un peu. Il ajusta son chapeau, gagné par un sourire, alors que Jérôme recommençait à picorer dans ses frites avec un air mécontent.

- C’est terrible pour toi, je suppose.
- Ça peut très bien l’être!, rétorqua Jérôme avec aplomb. Pourquoi est-ce qu’elle aurait pris la peine de remonter sa jupe comme ça? Peut-être que ça y est ! Peut-être qu’elle ressent quelque chose pour quelqu’un et qu’elle fait ça dans le but de séduire le mec-
- Ou la fille.
- Ou la fille?
- Sait-on jamais. Les histoires de cheerleader qui donnent des pipes à des joueurs de football sous les estrades, ce ne sont pas toujours des états de fait, mon ami. Du moins, pour la première partie en tout cas, ajouta joyeusement Jean en croquant dans une frite.

Les yeux plissés de suspicion, Jérôme jaugea son ami sans trop savoir exactement ce qu’il lui sous-entendait. Ce n’était pas les hypothèses qui manquaient, mais il craignait plutôt de se faire annoncer « SURPRISE! J’ai aperçu Beth déclarer son amour passionnel pour les chattes tout en dévorant Abby Silverman sous les estrades de l’école ». Pas que l’image mentale n’était pas agréable, ô loin de là, simplement, si la fille pour laquelle il avait un faible plus lourd que la lune se révélait être lesbienne, Jérôme en serait quelque peu dévasté. Comme il ne se sentait pas particulièrement prêt à devenir une femme transsexuelle, il lui faudrait passer par-dessus ses stupides sentiments et la montagne à gravir pour ce faire lui paraissait bien longue et difficile.

- Est-ce que tu me parles de Beth, en ce moment?, demanda-t-il franchement à son ami.
- Non, pas vraiment, rigola Jean. Je me suis égaré une fraction de seconde. Si ça peut te rassurer, je sais de source sûre que Beth Ottis est sortie avec un certain Greg une année avant de déménager ici. Évidemment, ça ne confirme pas son orientation sexuelle dans l’absolu, mais tu peux au moins te plaire à croire que t’as des chances.
- Merci Jean, tes mots d’encouragement sont comme une mélodie du bonheur à mes oreilles.
- Ce qui fait donc de moi Julie Andrews?
- Tu ne sais pas chanter ni danser, alors ça fait juste de toi un salaud, répondit Jérôme. Mais pour en revenir au sujet, je suis quand même à peu près certain que Beth est hétéro.

D’accord, il n’avait pas grand-chose sur quoi se baser pour faire une telle déclaration. Mentionner le fait que Beth était une cheerleader qui trainait avec d’autres cheerleaders comme Abby Silverman, Maeila Ladouceur et l’autre fille de tout à l’heure (Becca? Becky?) ne relevait probablement que de la supposition stéréotypée. Jérôme s’en doutait bien, mais il ne pouvait pas s’empêcher de le présumer quand même. Puis, Elena n’était pas là pour blâmer sa composition de mâle hétérosexuel, alors il pouvait bien en profiter pour une fois.

-Bien sûr, comme je suis à peu près certain que tout le monde peut avoir sa teinte de bisexualité si on les pousse dans la bonne direction, rétorqua Jean d’un haussement d’épaules amusé.
- Salaud. C’est pas vraiment vrai et tu le sais.
- J’ai confiance en mes charmes.
- Tu le fais exprès.
- Juste un peu. Disons que j’aime laisser le bénéfice du doute aux gens, poursuivit le grand blond en adoptant un visage pensif. Regarde juste Kyle qui…
- Oh non, non, non, le coupa Jérôme. Kyle, c’est TA théorie. Il n’a jamais rien dit de lui-même, alors je persiste à croire jusqu’à preuve du contraire qu’il est comme Alan Rickman dans Dogma.

Plongés dans un soudain silence, les deux garçons échangèrent un regard.

- Dude, imagine Kyle en Alan Rickman.
- Dans Harry Potter.
- Dans Galaxy Quest.
- Dans The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy.
- Dans Die Hard.
- Oh non, il aimerait trop ça, dit Jean en secouant la tête.
- Vrai. Dans Love Actually alors.
- Alan Rickman a joué dans… Attends, TU t’es tapé Love Actually?
- Sérieusement Jean, depuis tout à l’heure que je te demande de l’aide avec Beth et tu n’arrêtes pas de détourner la conversation.

Jérôme décida d’ignorer son ami qui s’esclaffait (bien trop pour la qualité de la révélation d’ailleurs) et avala une longue gorgée de jus. Qu’est-ce qu’il y pouvait après tout s’il avait une petite sœur chiante?

-Tu es juste jaloux de ma culture populaire, lança-t-il, parce que toi, y’a généralement que les statues grecques qui savent de quels films tu parles.

Jean interrompit son rire, lui jetant un regard brillant sous sa calotte grise.

- T’es dur là, j’ai quand même mentionné Harry Potter.
- Ouais, mais je sais que tu les as jamais regardés.
- C’est surtout pour emmerder Elena que je persiste à ne pas les visionner, révéla le blond.

Jérôme frappa brusquement la table de ses deux mains, les yeux grands ouverts en signe de réalisation.

-ELENA!, s’écria-t-il. Mais oui! Elle est amie avec Beth, pas vrai?
- Heu, si, elles sont en bons termes en tout cas. Elles ont Anglais et Maths ensemble, commenta Jean.

Jérôme lâcha un rire ravi, l’esprit se profilant déjà sous des tonnes de nouveaux scénarios plus prometteurs les uns que les autres. Maintenant qu’il y songeait, il se rappelait avoir vu maintes fois les deux filles trainer ensemble. Pourquoi le déblocage ne s’était-il pas fait plus tôt, il n’en avait aucune idée.

- C’est parfait!, jubila-t-il. Je n’ai qu’à demander à Elena de me la présenter subtilement!

Il releva la tête pour croiser le sourire dubitatif de son ami.

-Tu es sûr e vouloir impliquer Elena dans ton histoire de cœur?
- Oh. Hum.

La vive excitation de Jérôme baissa d’un cran. Il appuya son visage sur une paume, se gratta une tempe avec un soupir pensif.

- Ouais. Bon, ça reste quand même une option à considérer.

Ce n’était pas que leur amie n’était pas digne de confiance, tout au contraire à dire vrai. Simplement, elle avait tendance à sauter avec un peu trop d’enthousiasme dans les affaires d’autrui, surtout dans les romances potentielles d’ailleurs. Jérôme était peut-être stupidement attiré par Beth Ottis depuis qu’elle était magiquement apparue à la rentrée scolaire, mais il tenait à garder le contrôle sur le développement de sa situation. Il voulait y aller en toute délicatesse. (Jean le traitait de lâche, mais Jérôme préférait se considérer comme un stratège.)

- De retour à la case départ, marmonna Jérôme. Je devrais juste l’approcher en Bio ou quelque chose du genre.
- Ah j’imagine la scène : « Hé poupée, laisse-moi te découper cet œil de bœuf pendant que tu t’évanouies entre mes bras musclés! »

Jérôme lança une poignée de frites à son ami, s’esclaffa :

-Que veux-tu, j’y peux rien si mes bras sont légendaires. Si t’as une meilleure solution à me proposer, je suis tout ouïe, Ô grand Manitou de la drague.

Il se recula dans sa chaise, enfourna les quelques frites tièdes qui lui restaient en main dans sa bouche. Plus loin, Beth finissait son repas en compagnie d’Abby. L’autre fille était déjà partie, libérant une meilleure vue sur le profil rieur de celle qui l’intéressait. Jérôme mâchouilla mélancoliquement sa mauvaise bouffe, se figurant qu’avec un peu d’imagination, il pouvait presque avoir l’air de l’un de ses poètes pleurnichant sur l’amour du siècle dernier. Il l’avouait; il avait même déjà écrit quelques textes qui ne ressortiraient jamais, jamais, jamais du fond de son tiroir à sous-vêtements.

- Ce que tu devrais faire, déclara alors Jean, c’est infiltrer son milieu.

Sans qu’il ne le réalise, son ami avait franchi une nouvelle proximité en se penchant par-dessus leur petite table. Jérôme sursauta, puis se retint à la bête envie de lui écraser son pot de ketchup en plein dans le sourire conspirateur. Au lieu de, il croisa les bras et haussa les sourcils.

- « Infiltrer son milieu », okay et ça implique quoi exactement?

Jean sourit, pointa du doigt le babillard de la cafétéria.

-Les cheerleaders recrutent.

Une seconde s’écoula sans que Jérôme ne bouge de sa parfaite impassibilité. Puis, ses yeux s’écarquillèrent et ses lèvres se fendirent d’un immense sourire, et toute sa figure se transforma en une expression de pure jubilation.

- Oh mon Dieu Jean, ce doit bien être la meilleure idée que tu as eue à ce jour, énonça Jérôme en lui déposant solennellement une main sur l’épaule.
- Je te remercie. Mais elle ne surclasse pas celle de l’Halloween, tout de même.
- Elle, elle fait catégorie à part.
- Qu’est-ce qui fait catégorie à part?

Les deux jeunes hommes se tournèrent d’un même mouvement vers Kyle Greenwood qui déposait son cabaret à leurs côtés. Il était en sueur, toujours fourré dans ses vêtements de sport et il n’avait pas non plus dénoué le bandana qu’il utilisait traditionnellement pour dégager ses cheveux de son front.

-L’idée que j’ai eu à Halloween.
- Oh ça, ouais totalement. Je ne t’ai qu’à moitié pardonné en passant, fit Kyle, ses mains déballant avec efficacité un premier sandwich.
- Normal, je ne suis pas vraiment désolé, répondit Jean. Est-ce que tu t’es frotté à River en Gym aujourd’hui? Tu es dégueulasse et tu t’es pris deux repas, carrément.

La bouche pleine, Kyle haussa les épaules. À la vue de la façon dont il évitait le regard de Jean, ce dernier était probablement tombé pile poil dessus. Kyle dériva plutôt son attention sur Jérôme qui ne faisait que le fixer depuis qu’il s’était installé à la table.

-Heu…est-ce que ça va?, demanda le nouvel arrivant avec hésitation. J’ai quelque chose dans le front ou…

Kyle était un sportif. Un grand sportif. Il respirait le sport. Il sentait le sport. Il vivait du sport. Et il n’était étrangement dans aucune équipe sportive. Kyle était un bon ami. Un gentil ami. Un excellent partenaire. Un bon et gentil partenaire amical sportif.

Jérôme abattit une main sur le dos de Kyle.

- Mon cher ami, j’ai le bonheur de t’annoncer qu’on va tous les deux s’inscrire dans l’équipe de cheerleading!

Sous le ricanement strident de Jean, Kyle s’étouffa.

- Pardon?!
- C’est décidé! T’as pas le choix mon pote, c’est une question de vie ou de mort.
- Dans quel univers est-ce que c’est une question de vie ou de mort?!, glapit Kyle. T’as fait un pacte avec un démon ou quoi?!
- Exactement, répondit Jérôme du tac-o-tac. Et maintenant je voudrais savoir qui t’a fait regarder Supernatural et pourquoi ce n’était pas moi?
- Elena et parce qu’elle me l’a demandée quand toi et Jean étiez trop occupés à vous taper les films de Twilight.

Jérôme se gonfla d’abord d’indignation, puis se souvint de la soirée en question et ne sut pas trop en quoi modifier son expression faciale. Jean ne lui était d’aucune aide, son visage effondré de rire caché sous sa main et son chapeau baissé.
En réalité, ils avaient profité de l’absence de la famille de Jean pour passer une nuit blanche à regarder tous les films les uns après les autres en les soumettant à leurs profonds et pertinents commentaires. (Soit toutes les blagues de Twilight qui leur avaient traversé l’esprit, plus l’alternance de scènes en anglais, en français, en espagnol, en mandarin et en thaïlandais pour crier par-dessus avec de stupides accents.)

- Ce fut une expérience enrichissante, finit par dire Jérôme. Je n’ai aucunement honte de cette soirée.
- Je ne veux pas savoir, répondit Kyle.

Jérôme lui vola quelques frites simplement pour l’emmerder, ce qui le força à repousser son cabaret loin de ses mains fouineuses. Occupé à lui envoyer un regard noir, Kyle ne sut contrer Jean qui venait lui en piquer à son tour de l’autre côté. Il poussa un léger cri et se recourba au-dessus de sa nourriture d’un air protecteur.

- Chacals, allez-vous-en!, s’écria-t-il alors que ses deux amis éclataient de rire.

Jérôme se tut tout aussi vite en apercevant Beth se lever dans un crissement de chaise. Elle avait terminé son repas et s’apprêtait à repasser devant leur table pour quitter la cafétéria. Il était assez tôt encore, peut-être avait-elle un entrainement? D’ailleurs, il fallait qu’il se renseigne au sujet des essais, à savoir quand ceux-ci se déroulaient. Il comptait bien s’y inscrire, il était parfaitement, ultimement sérieux. L’équipe de meneuses de claques n’avait pas de garçons dans ses rangs pour le moment, pas à la connaissance de Jérôme en tout cas. Et c’était toujours utile des garçons, n’est-ce pas? Pour tenir les pyramides et lancer les filles en jupette, des trucs du genre. Il était en forme, il était fort, il était agile et il savait même bien danser. Il devait avoir ses chances, il en était quasiment certain.

Gigotant sur sa chaise avec un regain d’énergie, Jérôme allait ouvrir la bouche pour apostropher Beth –ou tenter de- lorsque Jean le devança sans vergogne :

-Hé Abby! Les trials pour le cheerleading, ils sont quand?

Surprise, la blondinette stoppa, Beth à sa suite. Jérôme sentit une part de lui se liquéfier et une autre continuer d’haïr Jean.

- Les 2 et 3 novembre, pourquoi? Oh non, me dis pas que Jean Leclerc compte s’essayer au cheerleading?, railla la blondinette, gagnée d’un rictus.
- Ah non, ça jamais, répondit vivement Jean. Les jupes ne me font pas vraiment, vois-tu. Mais mes deux potes ici ont des jambes fantastiques, alors comptez sur eux pour y être.

Les yeux de Beth glissèrent sur Jérôme alors qu’elle lâchait un rire amusé, ses dents blanches étincelant au creux de son visage sombre, ses tresses se balançant tout près de son cou. La gorge serrée, Jérôme ignora le saut vertigineux de son estomac et sourit, sourit en grand car il se vit encore incapable de prononcer un mot intelligible.

- Super, se ramasser quelques garçons amènerait un changement intéressant à l’équipe, déclara Beth avec un clin d’œil pour Kyle qui regardait stupidement dans le vide, les joues gonflées d’une bouchée de sandwich.

Jérôme n’eut absolument aucun remord à lui frapper l’épaule lorsque les deux filles eurent quitté leur table. Kyle faillit cracher sa nourriture, mais se força à l’avaler tout rond pour envoyer ensuite une série de regards indignés à ses deux amis.

- T’as plus le choix Kyle, fit Jérôme en lui refilant un nouveau coup juste parce que son ami était merdeux. Tu m’as volé un clin d’œil et pour ta peine, tu vas absolument devoir m’accompagner. Solidarité, mec. En prime, Jean a donné ta parole. Tout est trop tard pour toi.

Comme un pantin délié, Kyle se laissa tomber la tête contre la table.

-Je vous hais tous les deux.
- Mensonges et calomnies. Et maintenant debout, on a de l’entrainement à faire, on doit devenir d’excellents potentiels cheerleaders. Jean, tu seras notre coach okay? Quand tu auras arrêté de rire, on saura qu’on est rendus pas trop mal.
- Ça me va. Je dois fournir les jupes?
- Arrête un peu avec ton obsession, on ne mettra pas de jupe. Sauf si Kyle en a envie, alors là, aucun jugement mec, tes goûts ne regardent que toi.
- Vous êtes tellement chiants parfois.
- Faux, ce n’est pas parce qu’on ressemble parfois à un duo de vilains de films pour enfants qu’on en est vraiment un.

Kyle grogna bruyamment alors que les deux autres échangeaient une tape dans la main. Jérôme était ravi; l’avenir s’ouvrait devant lui avec une toute nouvelle perspective, une qui en était bien plus intéressante et optimiste. Ne restait plus qu’à apprendre à faire la roue et d’autres trucs du genre.
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